L'Inculturation

 

La réaction précédente :
Il est temps de porter dans l'Eglise une parole ouverte

La réaction suivante :
Le multiculturalisme : un appel à créer ensemble

 


Toutes les contributions d'Iinterautes


Les textes de référence


Les Échos de la presse


Les contributions d'experts


Livres sur l'inculturation


 

 

 

 

 

 

 


 

 

L'inculturation / Réaction d'internaute

 

 

L'Eglise au Pérou et l'inculturation

 

     Cet extrait de la revue en ligne DIAL (Diffusion Information Amérique Latine) peut intéresser les lecteurs. Elle publie un bilan sur la situation de l’Eglise qui est au Pérou.

        « Le mouvement de respect et d’adaptation à la culture andine a pratiquement disparu des préoccupations officielles de l’Église du Sud andin. On en revient à la culture d’une « Église Universelle », c’est-à-dire européenne. Tout ce qui avait été développé dans le courant de l’inculturation a été annulé, car considéré comme païen et contraire à la foi. En christologie, la tendance d’une christologie descendante est fortement renforcée, un évêque allant jusqu’à minimiser l’importance des festivités de Noël, car il ne s’agirait « que de l’aspect humain du Christ, Fils de Dieu. Par contre la dévotion mariale est utilisée pour rassembler les fidèles lors de manifestations qui n’ont pas nécessairement de lien avec la Vierge Marie (comme l’anniversaire d’un diocèse ou l’ouverture de l’année du sacerdoce). Ce style d’Église cause certaines réactions. D’une part, dans le Sud andin, des laïcs formés sous l’ecclésiologie antérieure de communion et d’inculturation se sont organisés pour se réunir et continuer la formation et l’aide à la population. »


Mai 2010     Bruno Van der Maat, théologien laïc vivant à Arequipa depuis 25 ans

 

*****

Je suis laïc,et on m'a dit que je pouvais me prétendre théologien, ayant fait une maîtrise à l'Institut Catholique... Personnellement, j'entend ton témoignage du Pérou. Une de mes cousines est décédée cette année, rentrée du Pérou pour des soins ultimes d'un cancer qui l'a emportée. Elle a mené une vie de laique consacrée à Lima et Cuzco. Elle s'est particulièrement engagée auprès des pauvres. J'ai son livre : "On demande une bonne", ou elle a prétée sa plume aux femmes domestiques de la bourgeoisie à Lima, pour les aider à dire l'exploitation qu'elles subissaient et proclamer leur dignité. Elle a eu d'autres engagements dont ont témoigné ceux qui l'entouraient. L'Eglise d'Amérique latine a, nous l'espérons, assez de ressources pour ne pas vaciller au moment où le retour au piétisme affaiblit l'engagement de foi.

Mai 2010      Gilbert

 

 


Haut de page