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Visionnaire de l'invisible
La littérature

La philosophie devenue folle
Le genre, l'animal, la mort
Jean-François Braunstein
(Grasset - 2018)

 

Il est vital pour les humains d’affronter leurs limites

 

La philosophie devenue folle

Le livre de Jean-François Braunstein est professeur de philosophie contemporaine à l’université Paris1 Il enseigne aussi l’histoire des sciences  ainsi que la philosophie de la médecine et l’étique médicale. Dans ce livre, il  ouvre trois débats très actuels :  

Le premier sur le gendre : Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ?

Le deuxième sur l’animal : S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ?

Le troisième sur la mort : S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les «  infirmes  », y compris les enfants «  défectueux  » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ?

L’auteur a pris soin de présenter les textes des fondateurs de ces disciplines car derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes.

L’erreur de ces fondateurs consiste à vouloir ‘effacer les limites’ entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts alors qu’il est vital pour les humains d’affronter leurs limites.

Contrairement aux animaux, l’homme n’est pas doté de capacités biologiques suffisantes lui permettant de s’adapter au milieu. Sa survie n’est pas assurée. L’homme est fait pour apprendre. Il doit cultiver et se cultiver pour dépasser son animalité. L’homme doit partir de ses faiblesses et de son désarroi pour devenir plus pleinement homme. La grandeur de l’homme est dans sa faiblesse qui le provoque à être créatif. (Cf. Penser l’humain  de Thierry Magnin p.201) .

 

 

 

Décembre 2018 - R. Pousseur 

 

 

 

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