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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Les fins dernières
Geneviève Médevielle
(Desclée De Brouwer- 2008)

 

Les fins dernières ou quel sens donner à notre vie ?


  Dans les célébrations, les homélies, les catéchismes…, on ne parle guère plus des fins dernières. Et pourtant Dieu a ouvert notre espace à l’infini de la communion. Parler des fins dernières pour les disciples de Jésus c’est croire à la venue de Dieu et de sa rencontre qui sera manifestée comme définitive. Il n’est pas évident de vivre dans cette perspective de la fin de toutes histoire humaine avec la mort qui hante nos sociétés et en même temps, elles la déguisent, la taisent ou al fuient. L’angoisse de la mort et du salut est une composante de la sainteté chrétienne. Elle a tourmenté Jésus. Chez les saints, c’est l’angoisse du salut pour tous qui les tourmentait. Il s’agit d’espérer pour tous et l’achèvement de l’aventure humaine et l’attente d’un accomplissement qui a déjà pris forme dans la vie terrestre de Jésus. Certains l’ont pressenti : Le larron et un centurion aux pieds de la croix ont exprimé leur confiance en Dieu en suppliant Jésus de l’accueillir prés de lui quand il sera près de Dieu et en le reconnaissant comme un juste, un véritable fils de Dieu.  Tous les deux ont approché le mystère de la présence de Dieu dans l’obscurité  de la vie dramatique des hommes. L’apôtre Paul dans l’épître aux Corinthiens (1Cor 13,12)  et l’évangéliste Jean dans sa première lettre (1 Jn 3,2) l’ont proclamé : « Nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. »: « Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

              L’apôtre Paul croit que la fin des temps sera aussi le renouvellement de la création. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu’une nouvelle réalité est là. » (2 Cor 5,17). Avec le Christ ressuscité, nous espérons que la création toute entière se renouvellera. La présence plénière de Dieu dans sa création se manifestera pleinement par la transfiguration du monde. Il n’y a pas et il n’y aura pas de communion avec le Christ sans la communion avec la terre. Dieu Trinité a la capacité d’accueillir la terre qu’il a créé et qu’il maintient en vie.

Paul annonce très clairement que les fins dernières seront un temps d’enfantement : « La création toute entière gémit dans les douleurs de l’enfantement… nous aussi, nous gémissons en attendant l’adoption. » (Rm 8,22)   Et le livre de l’Apocalypse ajoute que ce jour ressemblera à une fête de noces entre Dieu et la création, l’humanité et le cosmos. Dieu a créé l’homme et l’a appelé à devenir cocréateur avec lui, c’est-à-dire passer avec Lui de l’être pour la mort à l’être pour la vie éternelle en s’unissant à Jésus qui s’est offert sur la croix à Dieu son Père et à tous les hommes.

Dieu a créé l’homme pour qu’il trouve sa fin en Dieu même et qu’il vive éternellement  de la vie même de Dieu.

 

Mars 2015 - R. Pousseur 

 

 

 

 

 

 

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