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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Les nouvelles passions françaises
François Miquet-Marty
(Michalon - 2013 )

 

On ne peut réinventer une société en occultant la mort

 

           Les médias privilégient l’approche économique pour expliquer la crise. Comme ils ne sont guère attirés par les mutations qui ne font pas de bruit, les médias risquent de passer à côté de ce qui préoccupe vraiment les citoyens. La crise que traverse la France est une crise certes économiques mais surtout une crise des valeurs de la société. Cette société ne s’aime pas car elle a peur d’être atteinte d’un mal qui la grignote de plus en plus profondément. Combien déplorent aujourd’hui que le modèle français ne fait plus rêver, ce modèle qui se composait d’une école républicaine qui devait assurer une promotion sociale à tous, d’une sécurité sociale qui ne laisse personne sur le bord de la route et l’assurance pour les pauvres de pouvoir bénéficier des minima sociaux.         Cette société prend conscience que le progrès n’est plus un idéal, encore moins un rêve. L’individualisme a tué la société républicaine qui se voulait être composée de citoyens solidaires et responsables. «Une dépression de cette ampleur appelle l’urgence d’un sursaut, d’une réaction, d’explorations pour l’avenir.» (p 56)

C’est à cette exploration que le président de l’institut de sondages Viavoice, François Miquel-Marty, s’est attelé. Pour se faire, il a interrogé des personnes qui, à leur échelle, cherchent à réinventer la société. Ces témoignages sont intéressants car ils nous mettent à l’écoute de personnes qui sont attentifs à leurs voisins ou collègues et qui ne baissent pas les bras, rendant leur environnement plus vivable et plus convivial.

Ces témoignages, souvent poignants, donnent le sentiment de passer à côté d’une dimension incontournable de la vie. D’où cela vient-il ?  Aucun interviewé n’aborde le problème de sa propre mort. Et pourtant la vraie question que tourmente tout homme naît d’une confrontation à sa propre mort.

Le malaise vient aussi d’un manque. Dans certains témoignages, revient la question des étrangers qui peut poser une réelle question quant au vivre ensemble. Il est regrettable de ne pas avoir un témoignage d’une personne qui a pris au sérieux l’appel du Christ à aimer tous les hommes, sans aucune exception et qui concrétise cet amour par des initiatives audacieuses et courageuses. Seul l’amour peut vaincre les peurs, les rejets, les à priori qui blessent profondément et qui bâtissent des murs entre les peuples. 

 

 

 

Novembre 2013  - Robert Pousseur

 

 

 

 

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