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Notre foi interrogée par les mutations culturelles

Texte de référence

 

 

Pour une création nouvelle - © Virginie Lecomte

Le jour où Jésus a semé l’amour de Dieu
dans les ténèbres humaines

 

 

Peinture d’Isabelle de Hédouville

 

Vers l’an 550 avant notre ère, l’Esprit Saint a inspiré Isaïe ces paroles étonnantes :

« Mon serviteur réussira, il s’élèvera et sera exalté.La multitude avait été consternée en le voyant

Car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme.

De même, devant lui, les puissants resteront bouche béé,

Car ils verront ce qu’on ne leur avait jamais dit,

Ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. » (Is 52,13-15)

 

 

Marqué par la violence qui touche spécialement ces temps-ci le Moyen Orient (cf la dernière lettre reçue de Damas et les images diffusées par les TV sur les migrants et les attentats en Europe, en Afrique, en France, en Belgique…

Cette peinture d’Isabelle de Hédouville exprime ce que Isaïe a transmis au nom de Dieu et ce que beaucoup ont dans leur cœur cette semaine sainte.

Les couleurs choisies par l’artiste reflètent pour beaucoup la vie du monde d’aujourd’hui. Le noir fait allusion à l’obscurité de notre monde actuel et les traits noirs peuvent faire allusion à tous les murs qui les peuples se construisent par peur des ‘autres’.

L’artiste a peint des signes lumineux apparemment ne représentant rien de spécial. Comme devant tout œuvre d’art, chacun peut décider par soi-même ce que ces signes peuvent signifier. Ils peuvent faire penser à la parabole racontée par Dostoïevski dans Les frères Karamazov : A sa mort, une vielle mégère est amenée près du feu de l’enfer. Connaissant sa vie, son peuple croit qu’elle mérite d’être jetée dans le feu éternel. Mais elle tient dans sa main un morceau d’oignon qu’elle avait partagé autrefois avec une mendiante. C’est la seule bonne action de sa vie. Dieu envoie un ange qui la sauve de l’enfer à cause de cette unique belle action.  La parabole ne s’arrête pas avec le geste de l’ange mais Dostoïevski  décrit que chacun, qu’il ait été une disciple de mère Teresa ou un kamikaze,  a un morceau d’oignon qu’il emmène avec lui dans sa mort. Le tableau est lumineux grâce à ses ‘oignons partagés’

En faisant plus attention aux détails de cette peinture, on peut découvrir des traits lumineux représentant deux bras ouvert, comme prêt à accueillir, à prendre dans ses bras… Ces bras peuvent faire penser au père qui attend son fils qui a dépensé toute la part de son héritage. L’attente fut pour ce père un véritable chemin de croix. Jésus a inventé cette parabole pour parler de l’amour de son Père pour les hommes, ses enfants , En regardant de plus près cette peinture, on peut deviner que sur la croix, Jésus a les bras ouverts pour accueillir les milliards d’hommes, et femmes, de jeunes, d’enfants depuis que l’homme est homme. Allons plus loin : En sortant vivant du tombeau avec son corps, Jésus entraîne avec lui le cosmos.

 

Paul écrit au Ephésiens que « Jésus, par sa chair crucifiée, a détruit ce qui séparait les juifs des païens, le mur de la haine et il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Jésus a créé un seul Homme nouveau en faisant la paix… : Ce mystère n’avait pas été porté à l’ensemble des hommes des générations passées comme il a été révélé maintenant à ses saints apôtres et aux prophètes dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que  toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus par l’annonce de l’Evangile. » (Eph. 2 et 3)

 

Avril 2016 - R. Pousseur

 

 

 


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