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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Taqawan
Eric Plamondon
(Quidam - 2018)

 

Le mal fait des ravages
quand l’homme ne croit pas avoir besoin des autres

 

Taqawan

En allant acheter un livre, le libraire m’a recommandé de lire Taqawan.  Le titre et la couverture représentant un poisson ne m’ont pas fait rêver ni éveiller ma curiosité.   Prenant ce livre de 200 pages dans mes mains, je feuillette la table des matières : les 67 chapitres me laissent sans voix. Mais faisant confiance au libraire, j’emporte ce livre étrange.

Taqawan est une œuvre provoque le lecteur à découvrir la réalité avec des yeux d’indiens parqués dans une réserve du Canada et qui vivent de la pèche du saumon.

Dés le premier chapitre, on respire l’ère du temps. On est dans un bus qui ramène des élèves dans une réserve d’indiens prés de Québec. Ce bus est arrêté par la police des blancs.

 

De tous temps, le saumon était un poisson fascinant. Taqawan est le nom du saumon qui, pour la première fois, revient de la mer pour remonter des chutes et séjourner à l’endroit où il va pondre. Comment peut-il sauter si haut ? Comment fait-il pour remonter des chutes aussi vertigineuses ? Sa force, son allure et son goût lui ont valu le titre de roi des poissons. Depuis des millénaires, la sagesse  de l’évidence suffit au peuple indien : si on pêche trop de saumons qui font vivre la famille, il y en aura moins l’année prochaine. Si on pèche trop de poissons pendant des années, un jour, il n’y en aura plus. Aussi, les indiens respectent leur tradition ancestrale qui réglemente la survie du saumon et la vie de la tribu.

Dés les premières pages, le lecteur communie au drame des indiens. Les ‘blancs’ ont imposé leur culture qui, d’après eux, est bien supérieure à celle des indiens. Ils imposent aux indiens par la loi leur regard sur la nature « Quand les chiens sont lâchés et que l’autorité donne le feu vert à des sbires armés en leur expliquant qu’ils ont tous les droits face à des individus peu cultivés et désobéissants aux règles de pèche imposées par eux, originaires d’Angleterre ou de France, quand on fait régner l’ordre par la force, les indiens doivent s’attendre au pire car l’humanité se retire peu à peu.

Ce livre n’est pas ni un roman ni une récit historique de ce drame mais une pénétration dans  le mystère du mal. Ce mal fait des ravages quand l’homme ne croit pas avoir besoin des autres pour prendre conscience en vérité qui il est.

 

 

 

Janviier 2019 - R. Pousseur 

 

 

 

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